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Human Rights Watch réclame toujours le transfert de Simone Gbagbo à la CPI


Simone Gbagbo au tribunal (Reuters)
Simone Gbagbo au tribunal (Reuters)

Réagissant à la condamnation de l’ancienne premier dame de Côte d’Ivoire, l'ONG de défense des droits humains a tenu à rappeler que justice n’a pas été faite.

Réagissant à la condamnation de l’ancienne premier dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, Human Rights Watch a tenu à rappeler que justice n’a pas été faite.

« La condamnation de Simone Gbagbo ne signifie pas que justice a été rendue aux victimes de la crise qui a secoué la Côte d’Ivoire entre 2010 et 2011 », a déclaré Jean-Marie Fardeau, directeur France de Human Rights Watch.

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« Le procès contre Mme Gbagbo et quelque 80 co-accusés n'a pas été mené conformément aux normes en vigueur en matière de procès équitable. De plus, elle n’a été condamnée que pour crimes contre l’Etat ivoirien, et n’a pas été jugée pour les meurtres, viols et crimes contre l’humanité pour lesquels elle devra répondre devant la Cour pénale internationale (CPI) ».

Le gouvernement ivoirien devrait remplir l’obligation légale qui est la sienne et transférer Simone Gbagbo à la CPI, a poursuivi M. Fardeau.

L'ancienne première dame a été condamnée mardi à vingt ans de prison pour son rôle dans les violences post-électorales qui ont fait quelque 3.000 morts en 2011.

Une autre ONG de défense des droits humains, Amnesty International, réclame également depuis plusieurs années le transfert de Mme Gbagbo à La Haye. Amnesty estime qu’il s’agirait d’un grand pas en avant dans la lutte contre l’impunité pour les atteintes aux droits humains commises par le passé en Côte d’ivoire.

La CPI avait, en 2012, rendu public le mandat d'arrêt émis contre Simone Gbagbo pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis durant les violences post-électorales en 2010 – meurtres, viols et autres formes de violences sexuelles, actes inhumains et actes de persécution. Son époux, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a été remis à la CPI en novembre 2011 et doit répondre de crimes contre l’humanité.

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