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Classement 2015 de la liberté de la presse: RSF évoque « une détérioration générale »


(VOA)
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Le Soudan du Sud voit « la polarisation radicale et la prise à témoin permanente des médias lui coûter des places ». Par contre, grâce aux réformes, la Côte d’Ivoire a gagné 15 places.

Publication par Reporters sans Frontières de son Classement mondial de la liberté de la presse 2015. A cette occasion, l’ONG de défense des média évoque « une détérioration générale » à travers le monde.

En tête du classement, trois pays nordiques : la Finlande, première depuis cinq ans, la Norvège et le Danemark. A l’autre bout du spectre, l’Erythrée, 180ème sur 180.

« Le Classement mondial de la liberté de la presse met en évidence une détérioration globale en 2014 » déclare RSF sur son site Internet. « La liberté de la presse régresse sur les cinq continents ».

Dans la zone Afrique du Nord/Moyen-Orient – dernière, selon RSF, en matière de respect de la liberté de l'information, on constate que « des régions entières sont passées sous le contrôle de groupes non-étatiques dans lesquelles l'information indépendante est tout simplement inexistante ».

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En Afrique subsaharienne, le Congo-Brazzaville (classé 107ème), a perdu 25 places, le gouvernement ayant « intensifié sa chasse aux journalistes critiques, usant parfois de méthodes extrêmement violentes ».

Ailleurs, des milices telles que Boko Haram brutalisent la presse au nom de la religion.

Plongé dans une guerre civile, le Soudan du Sud (125e, -6),voit « la polarisation radicale et la prise à témoin permanente des médias lui coûter des places ». Par contre, grâce aux réformes, la Côte d’Ivoire a gagné 15 places dans le classement établi par RSF.

A Madagascar (64e), la transition démocratique, avec l'élection du nouveau président Hery Rajaonarimampianina en janvier 2014, et le départ du ministre de l'information, a fait gagner 17 places au pays. Même si des sujets restent tabous, « notamment les monopoles économiques d'acteurs politiques de premier plan », note RSF.

Les États-Unis (49e) ont perdu trois places dans le classement. Notamment du fait de la pression exercée sur James Risen, journaliste du New York Times sommé par l’administration Obama de révéler ses sources. Ou encore de la détention de journalistes couvrant la mort d’un jeune noir aux mains d’un policier blanc en août dernier dans le Missouri. RSF fustige également la « guerre » du gouvernement américain « contre l’information sur d’autres dossiers, notamment celui de WikiLeaks».

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