L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a demandé à ses émissaires d’organiser, dans un délai de 48 heures, au Soudan du Sud la vérification de la trêve conclue par les forces sud-soudanaises et les rebelles. Seyoum Mefin, principal médiateur de l’IGAD aux pourparlers entre les parties sud-soudanaises, a annoncé la nouvelle vendredi, en marge du sommet de l’Union africaine d’Addis-Abeba.
Les observateurs de l’IGAD seront appuyés par une équipe plus importante. Un émissaire britannique aux discussions de vendredi que cite l’agence Reuters a expliqué que ces observateurs se concentreront sur les quatre villes ayant connu de violents affrontements : Bor, Bentiu, Malakal, et Juba, la capitale sud-soudanaise.
Les représentants du président sud-soudanais Salva Kiir et des forces antigouvernementales ont conclu une trêve le 23 janvier, mais les deux camps s’accusent mutuellement de la violer.
L’accord de cessez-le-feu prévoit aussi le retrait progressif ou le déploiement des forces alliées au Soudan du Sud. L’opposition sud-soudanaise exige le départ des troupes ougandaises venues prêter main forte au président Salva Kiir. Le ministre sud-soudanais des Affaires étrangères, Barnaba Marial, a rejeté cette demande, soulignant que les soldats ougandais étaient déjà dans le pays avant la crise actuelle pour lutter contre les rebelles ougandais de l’armée de résistance du Seigneur (LRA).
La violence a éclaté au Soudan du Sud en décembre lorsque le président Salva Kiir a accusé son vice-président Riek Machar de tentative de coup d’Etat, accusation rejetée par Machar. Les affrontements ont fait des milliers de morts et plus d’un demi-million de déplacés.
Les observateurs de l’IGAD seront appuyés par une équipe plus importante. Un émissaire britannique aux discussions de vendredi que cite l’agence Reuters a expliqué que ces observateurs se concentreront sur les quatre villes ayant connu de violents affrontements : Bor, Bentiu, Malakal, et Juba, la capitale sud-soudanaise.
Les représentants du président sud-soudanais Salva Kiir et des forces antigouvernementales ont conclu une trêve le 23 janvier, mais les deux camps s’accusent mutuellement de la violer.
L’accord de cessez-le-feu prévoit aussi le retrait progressif ou le déploiement des forces alliées au Soudan du Sud. L’opposition sud-soudanaise exige le départ des troupes ougandaises venues prêter main forte au président Salva Kiir. Le ministre sud-soudanais des Affaires étrangères, Barnaba Marial, a rejeté cette demande, soulignant que les soldats ougandais étaient déjà dans le pays avant la crise actuelle pour lutter contre les rebelles ougandais de l’armée de résistance du Seigneur (LRA).
La violence a éclaté au Soudan du Sud en décembre lorsque le président Salva Kiir a accusé son vice-président Riek Machar de tentative de coup d’Etat, accusation rejetée par Machar. Les affrontements ont fait des milliers de morts et plus d’un demi-million de déplacés.