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RDC : plus de 20 tués à la machette à Beni


Une foule s'assemble après qu'un nouveau massacre de paysans a été perpétré par des combattants supposés être au mouvement rebelle ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF),mardi 12 mai 2015, à Beni, dans la province du Nord-Kivu
Une foule s'assemble après qu'un nouveau massacre de paysans a été perpétré par des combattants supposés être au mouvement rebelle ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF),mardi 12 mai 2015, à Beni, dans la province du Nord-Kivu

Une motion de défiance a été initiée au parlement contre le ministre de la défense au sujet des massacres qui se poursuivent dans le territoire de Beni, dans le Nord-Est.

Sur le terrain, d’autres massacres ont été perpétrés, aggravant la colère de la population qui obéit au mot d’ordre de « ville morte illimitée » lancé par la société civile, et qui s’est même étendu à d’autres villes comme Oicha et Butembo.

La présence du ministre de l’Intérieur dans la région n’a pas empêché les assaillants de commettre de nouveaux massacres. Plus de vingt corps de paysans, tués à la machette et à la hache, ont été ramassés jeudi dans des champs et localités autour de Beni. Cela, au lendemain des manifestations au cours desquelles la population a exprimé sa colère contre l’incapacité des autorités congolaises à arrêter ces massacres répétés.

Le numéro un de la société civile à Beni-Mbau, Dikose Isesomo, dit qu’il doute que les ADF soient les seuls à commettre pareils actes de cruauté. Car, a-t-il indiqué, les auteurs de dernières attaques s’exprimaient en langues locales et sans accent.

La société civile propose aux autorités une feuille de route pour évaluer l’offensive militaire contre les auteurs de ces attaques. Elle suggère même que la population soit autorisée à organiser sa propre sécurité.

Plus de 350 personnes ont été tuée à la machette en six mois dans la région, sans compter les viols, les enlèvements et les pillages.

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