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Centrafrique : François Bozizé à la tête de la Défense après le limogeage de son fils Jean Francis


Des habitants de Bangui sous un portrait du président centrafricain François Bozizé, le 28 décembre 2012
Des habitants de Bangui sous un portrait du président centrafricain François Bozizé, le 28 décembre 2012

Le chef de l’Etat centrafricain a procédé mercredi à un remaniement de son gouvernement.

Le président François Bozizé a limogé le ministre de la Défense, son propre fils Jean-Francis Bozizé, de même que le chef d’état-major général des Forces Armées Centrafricaines (FACA), Guillaume Lapo. Le chef de l’Etat centrafricain s’est attribué le poste de ministre de la Défense, et le général Michel Bémakoussi a été nommé directeur de cabinet de la Défense.

Dans son discours de vœux du Nouvel An, le chef de l’Etat centrafricain a dit regretter le manque de discipline et l'échec des FACA devant la progression des rebelles de la coalition du Séléka.

Sur le terrain, la force Multinationale d’Afrique Centrale, la FOMAC, renforce son effectif, dans le cadre de sa nouvelle mission d’interposition entre l’armée centrafricaine et la rébellion.

Dans cette optique, un contingent d’environ 120 militaires venus de la République du Congo était en déploiement mercredi à Damara, où se situe la ligne de démarcation interdite aux deux belligérants sous peine d’intervention musclée de la FOMAC.
Après plusieurs avertissements de la part des responsables régionaux en direction des belligérants, qui ont été sommés de ne pas franchir cette ligne rouge, les rebelles du Séléka, qui réclament le départ du pouvoir de François Bozizé, disent ne plus avancer pour l’instant sur Bangui, et affirment faire les préparatifs pour entrer dans les prochains pourparlers de paix de Libreville avec le gouvernement centrafricain.

D’autre part à Bangui, la Coalition Citoyenne opposée aux rebelles armés (COCORA) érige des barrages dans certains quartiers et effectue des fouilles dans les véhicules. Des jeunes gens se sont en effet regroupés, pour pratiquer l’autodéfense, et arrêter, disent-ils, «des infiltrés» de la rébellion du Séléka.

Alors que des témoignages dénoncent des actes de violence de la part de ces groupes d’auto-défense, le coordonnateur de la COCORA, Lévi Yakété, a dit à la VOA qu’il n’en était rien, et que, selon lui, il s’agirait d’une campagne de dénigrement de la part du Séléka.
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