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Procès Mamadou Ndala : deux condamnations à mort


Des manifestants antigouvernementaux brûlent des pneus et un véhicule lors d'une manifestation contre la modification de la loi électorale qui pourrait retarder l'élection prévue en 2016, dans la ville de Kinshasa, République démocratique du Congo, le 19 janvier 2015.
Des manifestants antigouvernementaux brûlent des pneus et un véhicule lors d'une manifestation contre la modification de la loi électorale qui pourrait retarder l'élection prévue en 2016, dans la ville de Kinshasa, République démocratique du Congo, le 19 janvier 2015.

Le verdict est tombé dans le procès Mamadou Ndala, un colonel assassiné le 2 janvier dernier par un commando à Beni, à plus de 350 km au Nord de Goma, dans le Nord-Kivu.

Le lieutenant-colonel Birocho Nzanzu Kosi des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), et un milicien des Forces démocratiques alliées - Armée nationale de libération de l'Ouganda (ADF-Nalu), ont été condamnés à mort lundi par une cour militaire.

Le verdict est tombé dans le procès Mamadou Ndala, un colonel assassiné le 2 janvier dernier par un commando à Beni, à plus de 350 km au Nord de Goma, dans le Nord-Kivu.

Le ministère public avait fait valoir que c’était grâce aux uniformes des FARDC fournis aux rebelles de l’ADF, que ces derniers avaient pu tendre l’embuscade au colonel Mamadou Ndala, rappelle Radio Okapi. Ce dernier s’était distingué durant la lutte contre le M23, l’une des milices les plus puissantes à avoir opéré dans l’Est de la RDC. Selon un milicien de l’ADF, Birocho aurait reçu 34.000 dollars en échange d’informations sur les déplacements de Mamadou Ndala.

La cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu a donc condamné Birocho Nzanzu et Jamili Mukulu à la peine capitale, mais comme celle-ci n’est pas applicable en RDC, en raison d’un moratoire depuis plus d’une décennie, ces peines vont se muer en réclusion à perpétuité.

De lourdes peines allant de 12 à 20 ans de réclusion ont été infligées à d’autres détenus, précise l’agence Reuters. Au moins deux personnes ont été acquittées et d’autres condamnées par contumace.

L’avocat de Birocho, Me Augustin Tshisambo, a fait valoir que son client pouvait interjeter appel auprès de la Cour africaine des droits humains et des peuples à Addis Abeba, en Ethiopie.

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