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Prise d'otages en Algérie, en réaction à l'opération française au Mali


Ain Amenas, en Algérie
Ain Amenas, en Algérie
Prise d’otages mercredi dans le sud-est de l’Algérie. Des militants islamistes armés disent avoir capturé 41 ressortissants étrangers, dont sept Américains, dans l’attaque d’un site pétrolier opéré par la compagnie pétrolière britannique British Petroleum (BP).

Les assaillants, qui seraient venus du Mali, ont averti qu’il s’agit d’un acte de représailles suite à l’intervention militaire française au Mali. Ils auraient tué deux personnes, dont un Britannique, et blessés six autres. BP a confirmé l’incident, survenu dans ses installations d’Ain Amenas.

Après la capture des otages, les forces militaires algériennes ont encerclé les miliciens. Des négociations sont en cours. Pour leur part, les responsables de la défense américaine disent être en contact avec les forces militaires dans la région.

Ici à Washington, la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland, a confirmé la présence de citoyens américains parmi les otages. Invoquant leur sécurité, elle s'est refusée à préciser leur nombre, ou leur identité. Washington est en contact avec le gouvernement algérien et avec BP, a-t-elle ajouté.

Mardi, le département d'Etat s'était félicité de l'intervention de la France au Mali, jugée " absolument essentielle pour stopper l'offensive des groupes terroristes vers le sud du Mali, pour éviter l'effondrement du gouvernement et accélérer la mise en oeuvre des résolutions du Conseil de sécurité (de l'ONU) sur le Mali". Mme Nuland avait rappelé que l'intervention française s'est faite "à la demande du Président du Mali". Toujours selon la porte-parole du département d'Etat, Washington "soutient également le déploiement immédiat de la mission de soutien international menée par ll'Afrique, et exhorte le gouvernement du Mali à faire avancer un processus de transition politique".
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