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RCA : Séléka conditionne une trêve au retrait des troupes sud-africaines


La délégation gouvernementale de la Centrafrique à l'ouverture des pourparlers de Libreville avec la coalition Seleka, le 9 janvier 2013
La délégation gouvernementale de la Centrafrique à l'ouverture des pourparlers de Libreville avec la coalition Seleka, le 9 janvier 2013

Les pourparlers entre le gouvernement centrafricain, la rébellion et l'opposition Crise politico-militaire centrafricaine se poursuivent à Libreville.

Jeudi, les rebelles de la coalition Seleka ont annoncé leur accord pour un cessez-le-feu provisoire d'une semaine avec le régime du président centrafricain François Bozizé.

Florian Ndjadder, un porte-parole des rebelles centrafricains a déclaré à Libreville que cet accord de principe permettra d’observer la « bonne foi » du président Bozizé. « S'il nous la prouve, nous allons revenir à Libreville pour signer définitivement le cessez- le-feu », a-t-il déclaré.

Mais les rebelles conditionnent le cessez-le-feu de très courte durée au retrait des forces sud-africaines qui sont venues soutenir le régime de François Bozizé. Le Séléka demande également la libération de prisonniers politiques.

Lors d’une réunion préparatoire mardi dans la capitale gabonaise, les ministres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) avait appelé à un accord immédiat de cessez-le-feu.

Le président centrafricain est arrivé à Libreville jeudi, pour une rencontre de chefs d’états de la de la CEEAC, qui organise les pourparlers. Le président congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur dans la crise centrafricaine, et Idriss Deby, chef de l’Etat tchadien et président en exercice de la CEEAC, sont également à Libreville.

Mercredi, au premier jour des discussions, les délégations ont échangé jusqu’à minuit. Chacun campait sur ses positions. Les rebelles du Seleka demandaient toujours que Francois Bozizé quitte le pouvoir, et ils avaient ajouté à cette exigence que le président centrafricain face l’objet d’une procédure devant la CPI.

Cependant, dès l’ouverture de la plénière mercredi, le ministre congolais des Affaires étrangères, Basile Ikouébé, qui préside la rencontre, a demandé à toutes les parties, «…de s'en tenir aux règles de l'Union Africaine par rapport au changement de régime ». La veille, Francois Bozizé faisait savoir au monde à travers une conférence de presse internationale à Bangui, qu’il ne quitterait pas le pouvoir prématurément.

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