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Obama, devant le Congrès mardi soir


Derniers préparatifs au Congrès en vue du discours du président Barack Obama sur l'état de l'Union (Reuters)
Derniers préparatifs au Congrès en vue du discours du président Barack Obama sur l'état de l'Union (Reuters)

Les options du président sont de plus en plus limitées, suite à la victoire des républicains aux élections de novembre 2014, qui leur a donné le contrôle des deux chambres du Congrès.

Avant même de se rendre ce soir au Congrès pour prononcer son discours annuel sur l’Etat de l’Union, le président Barack Obama en a présenté les grandes lignes à l’occasion d’une série d’allocution ces derniers jours.

Le président est parti à l’offensive la semaine dernière, évoquant notamment l’amélioration de la conjoncture économique.

« En décembre, nos entreprises ont créé 240.000 emplois. Notre taux de chômage a chuté à 5,6%, soit son taux le plus bas en six ans et demi. Ce qui signifie que 2014 a été l’année qui a enregistré le taux de croissance de l’emploi le plus élevé depuis les années 1990 », a dit M. Obama.

Si des défis persistent en politique étrangère – notamment l’épidémie de virus à Ebola en Afrique de l’Ouest ou encore la rébellion de l’Etat islamique – M. Obama garde le cap et persiste à vouloir améliorer le sort de la classe moyenne. En même temps, ses options sont de plus en plus limitées, suite à la victoire des républicains aux élections de mi-mandat de novembre 2014, qui leur a donné le contrôle des deux chambres du Congrès.

Ce qui signifie entre autre que la réforme fiscale évoquée samedi par le chef de l'exécutif américain a peu de chances d'aboutir. Le projet supprimerait des niches fiscales pour les plus riches, et allègerait la fiscalité pour la classe moyenne.

M. Obama propose de supprimer ce qui est « peut-être la plus grande niche fiscale de tout le code des impôts des particuliers », portant sur la taxation des revenus du capital. Elle permet actuellement de ne payer aucun ou peu d'impôt sur les plus-values réalisées à partir d'actifs hérités. Sa suppression frapperait presque exclusivement 1% des contribuables les plus riches, a fait valoir la Maison Blanche.

Par ailleurs,le taux maximal de taxation des revenus du capital et des dividendes serait porté à 28%, taux pratiqué à l'époque de la présidence de Ronald Reagan, un républicain. En échange, des dizaines de millions d'Américains auraient droit à une aide accrue pour la garde d'enfants, le financement des études supérieures et l'épargne retraite.

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