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Netanyahu promet: pas d'Etat palestinien


Benjamin Netanyahu (Reuters)
Benjamin Netanyahu (Reuters)

Interrogé par le site d'information NRG sur l'impossibilité d'assister à la création d'un Etat palestinien s'il restait chef du gouvernement, Netanyahu a simplement répondu "effectivement".

JERUSALEM (Reuters) - Tentant jusqu'au bout de rallier les électeurs de droite, Benjamin Netanyahu a promis lundi, au dernier jour de la campagne des législatives en Israël, qu'un Etat palestinien ne verrait jamais le jour tant qu'il serait Premier ministre.

Interrogé par le site d'information NRG sur l'impossibilité d'assister à la création d'un Etat palestinien s'il restait chef du gouvernement, Netanyahu a simplement répondu "effectivement".

Cette déclaration était destinée à attirer la frange la plus droitière de l'électorat israélien au moment où les sondages prédisent une victoire de l'Union sioniste (centre gauche) lors du scrutin de mardi. Alors que l'opinion publique israélienne est apparue davantage préoccupée par les problèmes économiques, Netanyahu a développé une rhétorique sécuritaire jusqu'au dernier jour de sa campagne. Il s'est symboliquement rendu lundi dans une colonie de peuplement dont il avait soutenu la création en Cisjordanie en 1997, jouxtant la partie sud de Jérusalem.

"Le choix est symbolique: le Likoud conduit par moi continuera de défendre fermement les intérêts vitaux d'Israël contrairement au gouvernement de gauche qui est prêt à se laisser dicter sa conduite", a-t-il lancé lors d'une visite dans la colonie d'Har Homa. Netanyahu avait soutenu, face à la contestation internationale, la création de cette zone de peuplement lors de son premier mandat de Premier ministre en 1997.

La colonie est installée sur une colline et les Palestiniens la considèrent comme une tentative pour améliorer le contrôle qu'entend exercer Israël autour de Jérusalem. "Je pensais que nous devions mener des constructions ici pour protéger la voie d'accès à Jérusalem par le sud", a expliqué Netanyahu. "Il y a eu une forte opposition parce cette zone empêche une contiguité territoriale palestinienne", a-t-il ajouté.

Pour Avraham Diskin, politologue à l'Université de Jérusalem, ni la droite de Netanyahu, ni l'Union sioniste (centre gauche) d'Isaac Herzog et de Tzipi Livni ne disposeront d'une majorité de gouvernement. Les formations centristes, Yesh Atid de l'ancien présentateur de télévision et Kulanu de l'ex-ministre des Télécommunications Moshe Kalon, pourraient jouer un rôle déterminant dans la formation d'une coalition.

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