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MSF évoque une course contre la montre en Sierra Leone pour juguler le virus à Ebola


Le virus à Ebola (Photo AFP/CDC)
Le virus à Ebola (Photo AFP/CDC)

L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) se dit engagée dans une véritable « course contre la montre » en Sierra Leone, pour juguler l’épidémie de virus à fièvre hémorragique Ebola.

« MSF a augmenté les capacités d'accueil de son centre de traitement de 32 à 65 lits », explique Anja Wolz coordinatrice du programme d'urgence pour MSF, dans un communiqué. Mais ce nombre pourrait s’avérer insuffisant.

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme de son côté que si la flambée de fièvre hémorragique à virus Ebola a pratiquement cessé en Guinée, elle continue de faire rage au Libéria et en Sierra Leone.

Selon le Dr Bart Janssens, directeur des opérations à MSF, un travail de fond a été enclenché pour retrouver les patients cachés, mais aussi les personnes entrées en contact avec des malades, ou victimes présumées du virus. « Près de 40 cas ont été enregistré dans le seul village de Ngolahun », dans l’Est de la Sierra Leone, a déclaré le Dr Janssens.

MSF redoute n’avoir découvert « que la partie visible de l'iceberg ».

La souche Zaïre du virus Ebola, qui sévit en Afrique de l’Ouest depuis plusieurs mois, peut tuer jusqu'à 90% des patients. Mais si les patients reçoivent un traitement dès les premiers signes de la maladie, ils ont de bonnes chances de survie, affirme le Dr Janssens, qui explique que le personnel médical suit de près l’épidémie pour en apprendre davantage sur son impact.

MSF rappelle que la fièvre à virus Ebola est hautement contagieuse si l’on entre en contact avec les fluides des malades: sueurs, saignements, selles, etc. Donc, il est conseillé aux familles de ne pas toucher les malades, ou les morts présumés de l’Ebola, mais de faire appel au personnel spécialisé qui saura comment se protéger contre la contagion.

L'OMS a indiqué sur Twitter vendredi que certains groupes à haut risque de contracter la maladie sont notamment : les pleureuses qui touchent les corps des défunts dans le cadre de cérémonies funéraires, les chasseurs de la forêt tropicale, le personnel de santé et ceux qui sont en contact étroit avec des personnes infectées.

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