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Les analystes, satisfaits que le G20 se soit fixé des objectifs communs et chiffrés


Joe Hockey pense que le taux de croissance des pays du G20 pourrait augmenter « d’au moins 2 % » par-delà les estimations, au cours des cinq ans à venir
Joe Hockey pense que le taux de croissance des pays du G20 pourrait augmenter « d’au moins 2 % » par-delà les estimations, au cours des cinq ans à venir
Les ministres des finances et les banquiers centraux du G20 ont achevé leur sommet ce weekend en Australie sur une note positive. Rappelons que le G20 regroupe deux-tiers de la population mondiale, et représente 85 % de la production mondiale.

L’Australie, hôte de la rencontre, a invité le G20 à s’accorder sur un taux de croissance chiffré, et plus rapide.

Le Trésorier australien, Joe Hockey, est d’avis que le taux de croissance des pays du G20 pourrait augmenter « d’au moins 2 % » par-delà les estimations, au cours des cinq ans à venir. Ce qui pourrait créer des dizaines de millions d’emplois à travers le monde.

A noter que dans son communiqué final, le G20 a été plus prudent, promettant seulement l’adoption de politiques « ambitieuses, mais réalistes ». Néanmoins, ce qui compte, ont dit les analystes, c’est que les pays G20 se soient donné des objectifs communs et chiffrés.

De son côté, le secrétaire américain au Trésor, Jack Lew, s’est félicité de l’esprit de coopération qui a caractérisé le sommet.

Pour Tim Harcourt, économiste à l’université du New South Wales, le G20 de Sydney a eu un impact positif.

« C’est important en raison des renseignements tangibles, et tacites, qu'ils ont échangé, et des notes qu’ils se sont passés » a dit M. Harcourt. « J'ai vu Christine Lagarde, la patronne du Fonds monétaire international (FMI), vous le savez, elle est rarement en Australie, et donc j’ai pensé que c'est une bonne occasion pour eux d'échanger comme ils le font toujours. Mais aussi de le faire en Asie, dans une région du monde en pleine croissance, comparé aux endroits où ils se réunissent normalement », a poursuivi l’économiste.

Parmi les autres sujets abordés à Sydney : L’enclenchement par la Réserve fédérale américaine (FED) du processus de normalisation de sa politique monétaire. Ce qui provoque une fuite massive des capitaux des pays émergents vers les Etats-Unis, les investisseurs s’attendant à une hausse des taux d’intérêts américains.

L’Afrique du Sud, tout comme l’Indonésie et le Brésil, ont interpellé les Etats-Unis à ce sujet, et même l’Australie a fait valoir aux responsables américains l’importance de la transparence et de la bonne communication dans ce domaine.

Par ailleurs le G20 s’est penché sur les moyens de favoriser l’emploi. Les dirigeants sont tombés d’accord pour se retrouver à une date ultérieure cette année à Brisbane, toujours en Australie.
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