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Le chef de l'armée américaine à Bagdad en pleine offensive anti-EI


Le chef d'état-major des armées des États-Unis, le général Martin Dempsey E., monte dans un avion C32 de la Force aérienne à Travis AFB, en Californie, le 19 février 2015.
Le chef d'état-major des armées des États-Unis, le général Martin Dempsey E., monte dans un avion C32 de la Force aérienne à Travis AFB, en Californie, le 19 février 2015.

Le plus responsable militaire américain était lundi à Bagdad pour plaider la patience face au groupe Etat islamique, contre lequel les forces irakiennes mènent depuis une semaine leur plus grande offensive à ce jour.

Selon l'AFP, le général Martin Dempsey s'est entretenu avec de hauts responsables irakiens, notamment le ministre de la Défense Khaled al-Obaidi, pour faire le point sur les opérations militaires visant à reprendre à l'EI la ville de Tikrit.

Les forces kurdes ont par ailleurs lancé lundi une offensive au sud et à l'ouest de la ville pétrolière de Kirkouk, accroissant ainsi la pression sur les derniers bastions jihadistes à l'est du fleuve Tigre.

Dans cette province du nord, l'EI a exécuté 20 personnes qui voulaient s'engager dans une milice combattant les jihadistes, selon des autorités locales. Leur mise à mort dans la ville de Hawijah a été illustrée par une série de photos très crues diffusées sur internet.

Le général Dempsey a rallié Bagdad en provenance du Golfe, où il a effectué dimanche une visite sur le porte-avions français Charles de Gaulle, engagé dans la coalition internationale antijihadistes dirigée par Washington.

Le chef d'état-major interarmées américain y a assuré qu'intensifier les raids aériens de la coalition serait une erreur et a plaidé pour une "patience stratégique" dans la lutte contre l'EI en Irak et en Syrie voisine.

Selon lui, "larguer un tapis de bombes sur l'Irak n'est pas la solution". "Nous avons la responsabilité d'être très précis dans l'usage de notre puissance aérienne", a-t-il expliqué.

Une semaine après le début de la bataille de Tikrit, les autorités irakiennes n'ont évoqué aucun bilan mais ont fait état d'une résistance de l'EI dans cette cité stratégique car située sur la route entre Bagdad et Mossoul, la plus grande ville du 'califat' autoproclamée par l'EI à cheval sur l'Irak et la Syrie.

Située à 160 km au nord de Bagdad, Tikrit, dont la population est majoritairement arabe sunnite, avait été prise par le groupe jihadiste en juin dès les premiers jours de leur fulgurante percée en Irak.

VOA/AFP

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