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L'ex-otage néerlandais au Mali dit avoir "besoin de calme"


Sjaak Rijke a sa descente d'avion, Bamako, 6 avril 2015
Sjaak Rijke a sa descente d'avion, Bamako, 6 avril 2015

Sjaak Rijke a assuré avoir désormais besoin de quiétude après de difficiles années en captivité et appelé les médias à ne pas le contacter après sa libération lundi par les forces françises.

"Le temps passé en captivité et ces derniers jours en liberté, particulièrement agités, ont laissé des traces", a-t-il assuré dans un communiqué transmis aux médias par le ministère néerlandais des Affaires étrangères.

"J'espère que tout le monde pourra observer le calme et qu'un accueil en grande pompe pourra être organisé plus tard, pour que je puisse également en profiter", a-t-il ajouté.

Après avoir rencontré mardi le président malien, Sjaak Rijke et son épouse se sont rendus dans un endroit non divulgué afin de se "retrouver" avant de rentrer aux Pays-Bas, selon le ministère.

"Je demande à tous les médias de ne pas chercher à me contacter ou de contacter ma famille et mes amis", a indiqué l'ancien otage.

Sjaak Rijke, un conducteur de train en vacances, avait été enlevé à Tombouctou le 25 novembre 2011 par un groupe d'hommes armés sur la terrasse de son hôtel, avec plusieurs autres Occidentaux. Sa femme avait réussi à échapper aux ravisseurs.

Libéré lundi à l'aube par des soldats des forces spéciales françaises lors d'une opération près de Tessalit, dans une région désertique de l'extrême nord-est du Mali, selon les autorités françaises, Sjaak Rijke a remercié la France. Il était aux mains d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.

"La vie dans le désert est difficile, la nourriture est rare et donc peu variée", a-t-il affirmé jeudi, soulignant: "je ne mangerai pas de pâtes d'ici peu".

L’ex-otage néerlandais libéré arrive à Bamako
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Physiquement, le manque d'exercice, le sable et la chaleur ont été difficiles, a assuré l'ancien otage. "Mentalement aussi, cela était de plus en plus difficile au fur et à mesure que le temps passait et que l'espoir d'une fin favorable s'éloignait".

"Je ne sais pas combien de temps j'aurais encore pu tenir", a ajouté M. Rijke.

"Fou de joie" d'être enfin en liberté, le Néerlandais doit à présent "reprendre le cours de sa vie".

Avec AFP

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