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Cameroun : deux officiers français déployés à Maroua dans la lutte contre Boko Haram


Maroua, novembre 2013
Maroua, novembre 2013

Ils seront déployés à partir de jeudi dans la capitale de l'extrême nord du Cameroun, dans le cadre de la lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, a annoncé mercredi l'ambassade de France à Yaoundé.

"Dans le cadre de l'appui de la France dans la lutte contre Boko Haram, un détachement de liaison et de contact composé de deux officiers français sera déployé jeudi 19 mars à Maroua", selon un communiqué.

"Ce détachement est mis en place dans le cadre de l'accord de partenariat de défense entre la France et le Cameroun, avec le plein accord des autorités camerounaises", affirme l'ambassade.

Le détachement "travaillera en lien avec la cellule de coordination et de liaison basée à N'Djamena, où collaborent également des officiers camerounais, nigériens et tchadiens dans le domaine du renseignement et de la planification opérationnelle" contre le groupe islamiste, ajoute-t-elle.

Il s'agit du premier déploiement de militaires français au Cameroun depuis que les soldats camerounais ont été envoyés dans la région de l'Extrême-Nord en août 2014, pour faire face à la multiplication des attaques de Boko Haram dans la région.

Du 3 au 13 mars, des instructeurs français ont par ailleurs dispensé à Ngaoundéré une "formation avancée au tir de combat" à des soldats camerounais impliqués dans la lutte contre Boko Haram, selon l'ambassade de France.

Les troupes du Nigeria et celles des pays voisins touchés par les attaques du groupe armé - Cameroun, Tchad, Niger - sont engagés depuis février dans une opération conjointe contre le groupe islamiste.

Officiellement, le rôle de la France se limite à un "soutien indirect" aux forces africaines, bien que Paris ait déployé un imposant dispositif militaire dans la zone sahélo-saharienne dans le cadre de l'opération antiterroriste Barkhane, dont l'état-major est basé à N'Djamena (Tchad).

Il s'agit notamment de la fourniture de carburant et de munitions, du survol des frontières du Nigeria pour "faire du renseignement", et de la participation d'officiers français à la cellule de coordination mise en place à N'Djamena, avait affirmé le président François Hollande début février.

Avec AFP

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