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L'ONU poursuit ses consultations sur le déploiement d'une force onusienne au Mali


Herve Ladsous a èvoqué certaines des modalités du déploiement éventuel d'une force de l'ONU au Mali
Herve Ladsous a èvoqué certaines des modalités du déploiement éventuel d'une force de l'ONU au Mali
Les Nations unies (ONU) étudiaient mercredi la mise en place d'une force de maintien de la paix au Mali, mais celle-ci ne pourra être déployée qu'après la fin de l'offensive militaire française, après des mois de tractations et de préparatifs.

Selon l’ambassadeur français Gérard Araud, la France a demandé au Conseil de sécurité de préparer l’envoi d’une telle force de maintien au Mali, pour permettre la stabilisation du pays, et d’accélérer le déploiement d’observateurs des droits humains dans l'ensemble des territoires libérés par les forces franco-maliennes.

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L'idée est de faire passer sous bannière de l'ONU la totalité, ou une partie des troupes africaines prévues pour la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), une force autorisée par la résolution 2085 du Conseil de sécurité de l'ONU en décembre dernier et dont les effectifs promis ont gonflé jusqu'à plus de 6.000 hommes.

En ce qui concerne le dialogue politique, a dit M. Araud, ''il faut s'engager dans la phase de réconciliation politique sur la base de la feuille de route qui a été adoptée par le gouvernement malien à la fin du mois de janvier".

L'ambassadeur Gérard Araud lors d'un point de presse à l'ONU
L'ambassadeur Gérard Araud lors d'un point de presse à l'ONU

De son côté, le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, a déclaré que « s’il y a bien effectivement une opération de maintien de la paix, elle sera d’abord basée sur l’existant, c’est-à-dire les unités de la Cédéao auxquelles sont venues s’ajouter la semaine dernière les unités du Tchad ». Ce qu’il faut faire, a-t-il ajouté, « c’est faire une évaluation précise de la menace » pour calculer les besoins.
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Ce ne sera pas une reprise en main, d’autant que ce sont la Cédéao et l’Union africaine (UA) qui appellent à une intervention de l’ONU. L’avantage d’une telle opération de maintien de la paix étant qu’elle offrirait « un cadre établi et des ressources budgétaires », en d’autres mots, beaucoup de sécurité, a poursuivi M. Ladsous.

La partie importante d’une mission de consolidation de l’ONU « sera clairement dans la moitié nord du pays. C’est là que se sont posés le gros des problèmes, c’est là qu’il faudra aider au rétablissement du fonctionnement normal du pays, de son administration, de sa police, n’oublions pas », a-t-il souligné.
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