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Hillary Clinton en Algérie pour discuter de l'intervention au Sahel


Hillary Clinton a rencontré le président algérien Abdelaziz Bouteflika pour discuter du Mali
Hillary Clinton a rencontré le président algérien Abdelaziz Bouteflika pour discuter du Mali
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est en Algérie pour des entretiens sur la lutte contre les extrémistes islamistes au Mali.

Au menu des pourparlers entre Mme Clinton et le président algérien Abdelaziz Bouteflika, selon un haut fonctionnaire du département d'Etat : les moyens pour l'Algérie de se joindre aux États-Unis, à la France et à d'autres pays qui cherchent à appuyer la force ouest-africaine d’intervention au Mali.

Suite au coup d'Etat en mars contre le gouvernement de Bamako, des groupes militants islamistes ont pris le contrôle du nord du Mali. Selon la chef de la diplomatie américaine, Al-Qaïda au Maghreb islamique collabore avec d'autres groupes extrémistes pour saper les transitions démocratiques en Afrique du Nord et la milice a trempé dans l'attaque contre la mission américaine à Benghazi, en Libye, qui a couté la vie à l'ambassadeur des Etats-Unis et trois autres Américains.

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a proposé d'envoyer 3.000 soldats pour aider à stabiliser le gouvernement et l'armée malienne, tout en chassant les militants du pays.

Ce plan a reçu l'approbation initiale du Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) qui a donné à la Cédéao jusqu'à la fin du mois de Novembre pour formaliser les détails du projet, que le Conseil doit ensuite approuver.

M. Abdel Fatau Musah, porte-parole de la Cédéao, a dit à la Voix de l’Amérique (VOA) que le déploiement d'une force au Mali pourrait intervenir fin de Novembre ou début Décembre. La Cédéao tente de recueillir les avis de tous les intervenants dans la région, ce qui retarde le consensus sur le déploiement des troupes.

« Des pays tels que l'Algérie et la Mauritanie ont exprimé leurs préoccupations, de même que les membres du Conseil de sécurité des Nations unies. Si tout le monde n’est pas d’accord, alors, certains membres permanents du Conseil pourrait opposer leur veto Nous avons donc besoin d'un consensus. Et il n'est pas facile d'y arriver », explique M. Musah.

Des représentants de la Cédéao, de l'Union africaine (UA), du Mali et des pays avoisinants, notamment l'Algérie et la Mauritanie seront à Bamako à partir de mardi, pour finaliser le plan d’intervention au Sahel.
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